Introduction

Ce blog est construit par L'Amicale Alésia 10, mais ne lui est pas réservé. Les contenus que nous publions peuvent utiles à tous les locataires. les dossiers ouvert (étiquettes) sont d’intérêt général, surtout les législatifs. vous pouvez nous contacter, pour toute question, y compris non ouverte, nous ouvrirons un dossier pour vous aider.
cordialement le webmaster.


LÉGISLATION-ENTRAIDE-CONVIVIALITÉ

mercredi 28 septembre 2016

Projet du 14ème arrondissement

Bravo ! Ce projet est proposé au vote de septembre !
Pour le consulter : Transformation des anciens bains-douches du 12-14 Alésia en salle audiovisuelle
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Déposé le 17/02/2016 par Cassini
Association (FCPE)
LocalisationProjet du 14ème arrondissement

Culture et patrimoineCulture et patrimoine
En rez-de-jardin de l'école 12-14 Alésia (14ème) si situe un ancien bain-douche de la ville. L'idée est de transformer cette pièce de 100 m2 en une salle audio-visuelle qui pourrait bénéficier : - d'une part aux enfants du groupe scolaire (77 Tombe Issoire et 12-14 Alésia, soit 630 élèves environ.) - mais aussi avoir un intérêt général en étant ouverte aux associations du quartier (Ex : FCPE, jardin de l'Aqueduc, Cinéclub le 32 pour leurs projections mensuelles, conseil de quartier, autres écoles... ) En effet en dehors de la petite salle du Saint Gothard, il n'y a pas de salle municipale dans le quartier Montsouris-Dareau. Ainsi cet équipement d'une capacité de 100 personnes environ resterait inclus dans l'école : prétable à l'extérieur, ce ne serait pas un ERP à part entière (plus simple pour le permis de construite). Il n'est pas indiqué ni classé au Plan Local d'Urbanisme. La Commission du vieux Paris aura tout de même sont mot à dire pour la démolition de ce souvenir en état remarquable. A ce propos on pourrait envisager de conserver une douche comme cabine/colonne de projection. Travaux nécessaires : - Il faudra ouvrir une des 2 entrées sur rue (condamnée) pour la sécurité (obligatoire pour recevoir plus de 19 personnes). - Il faudra aussi anticiper l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Ceci peut être envisagé dans le cadre plus large de l'école qui comme tout bâtiment recevant du public doit être repensée à l'horizon 2023. Bien qu'une pente dans la cour soit envisageable, on peut craindre qu'elle prenne une trop grande emprise sur la cour de récréation, un ascenseur serait alors à privilégier. NB : Ce projet de salle audio-visuelle a été proposé en visite d'architecture à la mairie de longue date par le directeur de l'école. Cependant le budget école du 14ème ne peut le prendre à son entière charge dans l'immédiat. Le budget participatif est l'occasion de reconnaître son intérêt général et de lui attribuer un budget à ce titre.
Le coût n'a pas été estimé.

Le mode d'emploi du Budget Participatif

Le mode d'emploi
du Budget Participatif
https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/le-budget-participatif-.html

1/2

MILLIARD
D'EUROS
 
DES
PROJETS

DE PARISIENS
 
LE
VOTE

DES PARISIENS


Le Budget Participatif en quelques mots

Télécharger :

Le kit de communication
Le flyer du Budget Participatif
Tout savoir sur le Budget Participatif
1. QUI PEUT PROPOSER UN PROJET ?
Toutes les Parisiennes et tous les Parisiens, sans condition d'âge ou de nationalité.

Etape 1 : Qui peut proposer un projet ?
2. QUEL TYPES DE PROJETS ?
Les Parisiens peuvent proposer des projets d’investissement pour leur arrondissement et/ou pour tout Paris. 5% du budget d’investissement de la ville, soit près d’un demi-milliard d'euros jusqu'en 2020, est consacré à ces projets. En 2016, l’enveloppe consacrée au Budget Participatif s’élève à 100 M€ avec pour objectif de favoriser l’émergence de projets dans les quartiers populaires et d’accroître la participation des jeunes. Vous pouvez consulter le périmètre géographique de ces quartiers en cliquant sur le lien suivant : lien vers carto

Etape 2 : Quels types de projets ?
3. COMMENT PARTICIPER ?
Déposer son projet

Vous pouvez déposer votre projet sur le site www.budgetparticipatif.paris entre le 18 janvier et le 19 février 2016, 20h. Pour faciliter cette étape, des permanences sont organisées dans plusieurs arrondissements, leur liste est disponible dans la rubrique agenda du site budgetparticipatif.paris. Et plusieurs mairies proposeront, en lien avec des Conseils de quartier, des Maisons des Associations ou des collectifs locaux, des ateliers d’aide à la rédaction des projets. Vous aurez aussi la possibilité de vous associer aux projets qui vous intéressent, sans nécessairement en déposer un nouveau. En déposant ou en vous associant à un projet, vous serez informés de la suite de son traitement et invités à d’éventuelles réunions le concernant. Une fois déposé, votre projet devient un bien commun : il peut être commenté et des Parisien-nes peuvent s’y associer.

Co-construire son projet

Préalablement au dépôt de votre projet, nous vous invitons à y travailler collectivement, avec d’autres Parisiens, des conseils de quartier, des associations etc… Après le dépôt des projets, vous pouvez être invité-e à construire collectivement les projets qui concerneront une même localisation ou une même thématique. Des ateliers de co-construction, seront alors proposés pour travailler collectivement à la définition d’un projet commun. Ces ateliers de co-construction sont organisés par la Ville de Paris :

en présentiel pour les projets d’arrondissement
en ligne sur le site www.budgetparticipatif.paris pour les projets parisiens. Certains projets parisiens pourront aussi donner lieu à des ateliers présentiels.
Etape 3 : Comment participer ?
4. COMMENT SERONT SÉLECTIONNÉS LES PROJETS SOUMIS AU VOTE ?
Les services de la Ville analyseront la recevabilité des projets qui doivent relever :

de l’intérêt général ;
Exemple :
la création d’une entreprise à caractère commercial ne relève pas de l’intérêt général
Un projet culturel relève de l’intérêt général
de la compétence de la Ville de Paris ;
Exemple :
Le metro ne relève pas de la Ville de Paris, mais du STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France)
Des travaux dans un bâtiment municipal relève de l’intérêt général
du budget d'investissement (aménagement de l’espace public ou d’un équipement, application numérique, achat d’équipements pour les écoles, musées ou bibliothèques) sans générer de dépenses de fonctionnement (dépenses nécessaires à la gestion courante de la ville : rémunération des personnels, achats des services, subventions de fonctionnement aux associations, etc.) trop importantes.
Exemple :
La construction d’une piscine génère trop de dépenses de fonctionnement en raison du besoin de personnels
La rénovation d’un square relève du budget d’investissement
Les projets recevables font ensuite l’objet d’une étude de faisabilité et d’un chiffrage estimatif.

Les projets jugés faisables techniquement sont étudiés au sein de commissions qui se réunissent dans chaque arrondissement et à l’échelle de Paris.

Composition des commissions pour les projets d’arrondissement

Un collège « élus » (6 personnes)
Le(a) Maire de l’arrondissement ou son(a) représentant(e)
Trois élu(e)s de la majorité
Deux élu(e)s de l’opposition (un seul dans le cas où il n’y en aurait qu’un)
Un représentant de la Maire de Paris
Un collège "vie citoyenne"
Un titulaire et un suppléant (habitants) par conseil de quartier (soit entre 3 et 11 habitants représentants selon les arrondissements)
Un représentant de chaque instance de démocratie locale existant dans l’arrondissement : conseil local du handicap, conseil des enfants, conseil des seniors, assemblée des citoyens extra-communautaires…
Les services de la Ville sont présents pour répondre aux interrogations sur les projets proposés :

Le directeur de la MDA,
Le DGS ou son DG(A)S,
Le(s) coordinateur(s) des conseils de quartier (1 ou 2 personnes selon les arrondissements),
Un représentant des services de la Ville concernés,
Le cas échéant, un représentant de l’équipe de développement local.
Composition de la commission parisienne

Un collège « élus » (9 personnes)
L’adjointe à la Maire de Paris chargée de la démocratie locale, de la participation citoyenne, de la vie associative, de la jeunesse et de l’emploi
Le premier adjoint chargé de la culture, du patrimoine, des métiers d’art, des entreprises culturelles, de la nuit et des relations avec les Mairies d’arrondissement
L’adjoint à la Maire de Paris, chargé des finances, des sociétés d’économie mixte, des marchés publics et des concessions
Un représentant de chaque groupe politique au Conseil de Paris.
Un collège « vie citoyenne » (10 personnes)
Huit personnes tirées au sort parmi les parisiens inscrits sur le site du Budget Participatif
2 Parisiens ayant déposé un ou des projets à titre individuel
2 Parisiens ayant déposé un ou des projets au nom d’une association
2 Parisiens ayant déposé un ou des projets au nom d’un Conseil de quartier, parmi les projets retenus dans le cadre des Commissions ad hoc d’arrondissement
2 Parisiens inscrits sur la plateforme
Un représentant du Conseil Parisien de la Jeunesse (CPJ)
Un représentant de "Etudiants de Paris - le Conseil"
A l’issue des commissions, la liste définitive des projets soumis au vote est arrêtée par le/la Maire d’arrondissement pour les projets d’arrondissement et la Maire de Paris pour les projets parisiens.

Etape 4 : Comment seront sélectionnés les projets soumis au vote ?
5. LES MODALITÉS DU VOTE
Tou(te)s les Parisien-nes peuvent voter sans condition d’âge ni de nationalité (sont considérés comme Parisiens les personnes qui habitent à Paris).

Deux votes concomitants : pour les projets d’envergure parisienne et pour les projets d’arrondissement.

Cette année, les projets dans les quartiers populaires, pour lesquels une enveloppe de 30 M€ sera consacrée, feront l’objet d’une organisation spécifique, dont les modalités seront précisées avant l’été.

NB : un-e Parisien-ne peut voter que pour les projets de son arrondissement de résidence, ou celui dans lequel il travaille.

Deux modalités de vote :

Sur le site dédié www.budgetparticipatif.paris
Dans l’une des urnes déployées sur l’ensemble du territoire parisien, dont la liste et la localisation peuvent être consultés sur le site www.budgetparticipatif.paris
6. LA MISE EN OEUVRE DES PROJETS VOTÉS
Le financement des projets lauréats, retenus par le vote des Parisien-nes, est formellement validé lors du vote du budget au Conseil de Paris de décembre. La mise en œuvre de ces projets lauréats par la Ville peut alors débuter. Les Parisien-nes qui les ont initiés peuvent y être associé-es.

7. LE CALENDRIER
Jusqu’au 19 février : déposez vos projets, commentez ou associez-vous à des projets déjà proposés sur www.budgetparticipatif.paris
De mars à mai : Participez éventuellement à des ateliers de co-construction de projets issus de propositions convergentes (même localisation, même thématique....).
De juin à septembre : Consultez les projets qui seront soumis au vote de septembre et préparez la communication pour soutenir et faire connaître le ou les projets que vous soutenez
En septembre : Votez pour vos projets préférés sur www.budgetparticipatif.paris ou dans les lieux de vote répartis sur l’ensemble du territoire parisien
En décembre : Le financement des projets lauréats est adopté lors du vote du budget primitif du Conseil de Paris. La mise en œuvre de ces projets lauréats par la Ville peut alors débuter. Les Parisien-nes qui les ont initiés pourront y être associé-es.
Etape 7 : Le calendrier
8. ÊTRE INFORMÉ DE L’AVANCEMENT DE LA RÉALISATION DES PROJETS VOTÉS
La réalisation des projets lauréats fera l’objet d’une information régulière diffusée sur www.budgetparticipatif.paris.fr.

Les personnes qui sont abonnées aux notifications concernant les projets qu’ils ont déposés ou ceux auxquels elles se sont associées (onglet «Notification» de la rubrique «Mon Compte») seront informées par courriel de l’avancée des projets et des prochaines étapes du budget participatif.

Des réunions d’information seront également organisées en début d’année afin d’échanger sur la mise en œuvre et la réalisation des projets lauréats 2015 afin que vous soyez associés, dans toute la mesure du possible, à leur réalisation.

Pour les projets parisiens : une réunion de travail en présence de Pauline Véron, Adjointe à la Maire de Paris en charge notamment du budget participatif vous permettra d’échanger avec les agent-e-s de la ville de Paris afin de répondre à l’ensemble de vos questions.
Pour les projets d’arrondissement, certaines Mairies d’arrondissement organiseront prochainement des réunions de travail afin d’échanger avec vous sur la mise en œuvre et la réalisation des projets lauréats d’arrondissement. Ces réunions de travail permettront d’échanger avec les agents de la ville de Paris.
Vous pouvez télécharger :

Le flyer du Budget Participatif
Tout savoir sur le Budget Participatif
Charte du Budget Participatif 2016


Etape 6 : Être informé de l’avancement de la réalisation des projets votés

La Charte de #NotreBudget
PRÉAMBULE
Depuis 2001, la Ville de Paris a associé les Parisiens de façon accrue à la politique municipale, en s’appuyant notamment sur les conseils de quartier, les comptes rendus de mandat, les réunions de concertation. L’essor de la participation et de l’engagement citoyen constitue un enjeu démocratique majeur, garant de la cohésion sociale et du « vivre ensemble ». A ce titre, la Ville de Paris souhaite permettre aux Parisiennes et Parisiens d’influer encore davantage, en leur donnant la possibilité de faire connaître leurs préférences concernant l’utilisation d’une partie du budget d’investissement de la municipalité.

Les Parisiennes et les Parisiens peuvent ainsi, d’une part, formuler des propositions relevant de l’investissement, et, d’autre part, voter pour les propositions émises qu’ils estiment prioritaires.

La mise en oeuvre du budget participatif constitue une innovation démocratique majeure, d’une ampleur inédite : les Parisiennes et les Parisiens sont invités à se prononcer directement sur l’affectation de 5% du budget d’investissement de la Ville.

Reposant sur une méthode de gouvernance ouverte et moderne, le budget participatif est avant tout une déclaration de confiance faite aux Parisiens. Il doit permettre de renforcer les liens entre les citoyens, les institutions et leurs représentants, d’assurer toujours davantage de transparence dans la gestion des finances publiques, d’inventer une pédagogie de l’action publique, et de s’appuyer sur l’expertise et la créativité des Parisiens.

Il s’agit d’un projet ambitieux, mobilisant l'ensemble de l'équipe municipale et des agents de l'administration parisienne.

Selon qu’il s’agisse de propositions d’envergure parisienne ou d’application localisée, le financement des projets est assuré par la mairie centrale ou en co-financement avec les mairies d’arrondissement (cf. infra).

La présente Charte définit le cadre général de mise en oeuvre du budget participatif, qui obéit à deux grands principes énoncés ci-après. Un comité de pilotage qui réunit l’ensemble des maires d'arrondissement volontaires est mis en place afin de préciser, la composition de la Commission ad hoc de sélection des projets, le calendrier définitif et les modalités du vote.

Cette Charte peut être révisée, notamment sur la base des bilans effectués à l’issue des campagnes annuelles du budget participatif, en concertation avec le Comité des arrondissements et après consultation de la Commission Parisienne du Débat Public.

Lire la suite...
Le Budget de Paris ?
LE BUDGET COMMENT ÇA MARCHE ?
Le budget annuel de la Ville de Paris est de 8 milliards d'euros. 82 % des dépenses sont consacrées au fonctionnement et 18 % à l'investissement.

Le budget de fonctionnement retrace l'ensemble des dépenses et recettes nécessaires à la gestion courante de la ville (rémunération des personnels, achats des services, subventions aux associations, etc.).

Le budget d'investissement correspond à toutes les dépenses de construction, de rénovation de bâtiment ou de l'espace public comme la voirie ou les jardins.

Le budget participatif propose aux Parisiens de décider de l'utilisation de 5 % du budget d'investissement, soit un demi-milliard d'euros entre 2014 et 2020.


Le budget de Paris: comment ça marche par Mairie de Paris

En savoir plus sur le site www.paris.fr.

Les budgets de la Ville de Paris
Le calendrier du budget
L'ÉLABORATION DU BUDGET À PARIS : UNE ANNÉE DE TRAVAIL
Le budget de la Ville de Paris est voté par le Conseil de Paris qui prévoit les dépenses et les recettes de la collectivité pour une année.

La préparation administrative

Janvier-mars : préparation technique
Avril-juin : négociations administratives
La préparation politique

Septembre-octobre : négociations politiques
Octobre : débat d'orientation budgétaire au Conseil de Paris
Octobre : conférence de programmation des équipements entre le Maire de Paris et les maires d'arrondissement

Décembre : adoption du budget
https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/jsp/site/Portal.jsp?page=search-solr&conf=projects_mdp_detail&items_per_page=1&page_index=47&prev_items_per_page=21&query=&fq=localisation_text%3A14e%20arrondissement&fq=type%3AProjet%202015&sort_name=1475085782762_random&sort_order=asc

Participez au Conseil citoyen !

Participez au Conseil citoyen !

Les conseils citoyens sont mis en place dans les quartiers de la «Politique de la Ville » pour permettre aux habitants d’exprimer leurs attentes, leurs propositions et participer aux décisions prises sur leur territoire. Ils font intervenir également les associations et acteurs locaux. Inscrivez-vous dès maintenant et venez construire l’avenir de votre quartier !
Conditions : habiter, étudier ou exercer une activité dans un quartier concerné ou être membre d’une association de ce quartier. (Voir la carte des quartiers concernés dans le document en téléchargement ci-dessous).
Contact :
Equipe du développement local du 14e
2, square Auguste Renoir
conseilcitoyen14@gmail.com
01 53 26 69 01



 

Fichiers en téléchargement

vendredi 16 septembre 2016

Les menuiseries extérieures et la sécurité des personnes

Les menuiseries extérieures et la sécurité des personnes

Les menuiseries extérieures et la sécurité des personnesL'architecture actuelle a souvent recours à de grandes baies vitrées équipées de menuiseries extérieures dont la hauteur équivaut à celle des étages. Ces ouvrages sont particuliers dans la mesure où leur conception doit intégrer la sécurité des personnes. Le présent article traite du choix du verre conformément à la NBN S 23-002.
Dans le cas des menuiseries extérieures, assurer la sécurité des personnes consiste à prendre en compte le risque de chute dans le vide (par défenestration ou basculement) lorsque la menuiserie remplit une fonction de garde-corps, mais également le risque de blessure au contact d'éclats tranchants, p. ex. Il est bien entendu que la notion de sécurité des personnes doit être appréciée en fonction d'un usage 'normal' ou 'normalement prévisible' des ouvrages. Ceci exclut toute prise de risque volontaire et délibérée de la part des usagers.

1. Le contexte normatif

La diversité des vérifications à effectuer nous oblige à tenir compte de différentes normes et spécifications :
  • la norme NBN S 23-002 indique le verre à utiliser (float, feuilleté, trempé) et résulte de la mise à l'enquête publique des STS 38, aujourd'hui devenues caduques
  • la norme NBN EN 1991-1-1 spécifie la valeur des actions statiques en fonction de la catégorie d'utilisation du bâtiment
  • le projet de norme prNBN B 25-002-1 précise quelles sont les actions dynamiques à prendre en compte sur les menuiseries et résulte de la mise à l'enquête publique des STS 52.0.
Dans un rapport à paraître prochainement, le CSTC se propose de coordonner le contenu de ces différents documents de référence, de faire la synthèse des exigences en fonction des conditions de projet et de les compléter afin de permettre une évaluation et une interprétation univoques.

2. Le choix du vitrage

dans le tableau 5 de la norme NBN S 23-002 (reproduit intégralement dans l'article long). Huit types d'application différents y sont envisagés. Ceux-ci sont définis sur la base de caractéristiques telles que la nature et l'inclinaison de la paroi vitrée (paroi verticale, porte, toiture, ...), la hauteur de chute et celle de l'allège éventuelle ainsi que l'activité prévue de part et d'autre du vitrage. Le type de vitrage à mettre en œuvre selon le cas est, quant à lui, spécifié de la manière suivante :
  • B = verre feuilleté sans autre précision (un PVB (1) suffit, minimum 33.1)
  • C = verre trempé
  • 2B2 = verre feuilleté composé de deux épaisseurs de verre et d'un PVB = protection contre les blessures
  • 1B1 = verre feuilleté composé de deux épaisseurs de verre et de deux PVB (minimum 33.2) = protection contre les chutes dans le vide et les blessures
  • 1C- = verre trempé (minimum 4 mm) = protection contre les blessures
  • A = verre qui n'est pas de sécurité, verre float recuit, durci, trempé chimiquement.
Pour un certain nombre de bâtiments tels que les maisons d'habitation, il est possible, dans certains cas, de ne pas recourir à un vitrage de sécurité (et d'autoriser un verre de type A). Le cas échéant, il convient de prouver que le vitrage ne casse pas à la suite d'un essai de choc. Par ailleurs, un verre feuilleté peut toujours remplacer un verre trempé, mais non l'inverse. Dans le cas d'un vitrage isolant, lorsqu'un des deux vitrages est trempé, l'autre doit également être un vitrage de sécurité (trempé ou feuilleté). 

L'article complet proposera une série d'exemples courants, tels que ceux représentés à la figure 1, et développera pour chacun d'eux la marche à suivre pour procéder au choix correct du vitrage. 

Fig. 1 Bâtiment résidentiel : exemples types de menuiseries extérieures.
Fig. 1 Bâtiment résidentiel : exemples types de menuiseries extérieures.
Si l'on s'attarde plus particulièrement à la menuiserie X de la figure 1, il y a lieu de considérer que celle-ci est composée d'une allège menuisée fixe et vitrée d'une hauteur de 0,9 m surmontée d'une partie fixe également vitrée. La hauteur de chute hc (2) est supérieure à 1,5 m. 

En ce qui concerne l'allège, le cas 2 du tableau 5 de la norme précitée est d'application. 

Pour le choix de la vitre intérieure, on considère que les locaux du bâtiment relèvent de la catégorie A du tableau (habitations, bâtiments résidentiels). Sachant qu'il n'y a pas de protection permanente de type garde-corps ni à l'extérieur, ni à l'intérieur, la vitre intérieure concernée doit être un verre 1B1, autrement dit un verre feuilleté composé de deux épaisseurs de verre et de deux PVB (minimum 33.2). Il n'existe pas d'autre possibilité. 

Quant à la vitre extérieure du même volume, aucun choc ne pouvant provenir de l'extérieur, le choix du verre est normalement libre. 

En ce qui concerne la partie fixe située au-dessus de l'allège, nous sommes dans le cas 3 du tableau précité, ce qui signifie qu'aucun verre de sécurité n'est exigé, ni à l'intérieur, ni à l'extérieur, puisque le bord inférieur du vitrage se trouve à une hauteur ≥ à 0,9 m par rapport au sol. 

Pour conclure, précisons également que la nouvelle norme ne spécifie rien à propos des remplacements occasionnels. Si le vitrage doit être remplacé après un accident et qu'il est évident que la situation est dangereuse en elle-même, nous conseillons néanmoins de respecter les prescriptions de la nouvelle norme. 

Le remplacement des fenêtres est-il à la charge du locataire ?

Le remplacement des fenêtres est-il à la charge du locataire ?

Vous êtes locataire et vous voulez remplacer vos fenêtres, ou vous avez eu une vitre brisée et vous voulez en profiter pour changer de type de fenêtre. Est ce au propriétaire ou au locataire de payer pour un remplacement de fenêtre, ou une vitre brisée ?

Devoir d’entretien des locataires

Le locataire doit s’occuper de l’entretien courant du domicile qu’il habite. Il doit utiliser les appareils et les installations à sa disposition de la bonne façon, et veiller à ne pas les abîmer.
La loi Alur, applicable depuis le 01 Janvier 2015, définit particulièrement l’entretien lié aux fenêtres, notamment concernant le bon fonctionnement des mécanismes d’ouverture et de fermeture. Ainsi, il est à la charge du locataire* de s’occuper du graissage des gonds et des charnières, mais aussi de remplacer toutes les petites pièces abîmées (boulons, crémones..). Le locataire doit aussi s’occuper du remplacement des vitres brisées, et de la mise de mastic si nécessaire sur ses vitres.
Tout dépend aussi du type de fenêtre que vous avez dans votre logement. Des fenêtres en bois bien entretenues dureront pendant très longtemps, à condition de les traiter contre l’humidité et les maladies. Le bois est une matière noble et vivante, que vous pourrez réparez au fur et à mesure à l’aide de traitement préventif (huile, vernis) et curatif (traitement contre les champignons). Les fenêtres en PVC sont plus délicates, et il est rapidement nécessaire de faire appel à un vitrier afin d’effectuer les réparations nécessaires.

En cas de vitre brisée

Le locataire est tenu de supporter les frais liés à une vitre brisée, et de la remplacer si nécessaire.
En cas de bris de glace, prévenez votre propriétaire et contactez un vitrier lors d’un jour ouvré. Un vitrier ne pourra pas faire de remplacement de vitre en urgence, car il aura besoin de prendre les mesures et d’effectuer la découpe de la vitre.
Ramassez les débris tombés par terre, et bâchez le reste de la fenêtre avec du plastique et du scotch par exemple.

Devoir de location d’un logement décent du propriétaire

Le propriétaire s’engage à louer un logement salubre et confortable (obligation de délivrance en bon état, obligation de délivrance d’un logement décent). Il doit pallier à toutes les réparations qui s’imposent pour vétusté et remplacer les appareils qui le nécessitent (trop vieux, plus aux normes..). Le propriétaire prend aussi à sa charge, par le biais du syndic de copropriété, tous les travaux nécessaires dans les parties communes (en dehors de l’appartement)
Le propriétaire ne prend pas à sa charge les frais concernant un défaut d’entretien ou une mauvaise utilisation d’un appareil mis à la disposition du locataire.
Ainsi, en cas de carreau ou de vitre brisée, c’est au locataire de prendre à sa charge les réparations de la fenêtre, mais il y a très peu de cas ou le propriétaire pourrait lui demander le paiement intégral de nouvelles fenêtres.