Comment mieux maîtriser ses consommations d’énergies ?
L’affichage des consommations constitue l’un des points mis en avant par la nouvelle réglementation thermique (RT 2012). Les solutions actuelles d’automatisation (domotique) favorisent des gains d’économie sur la facture énergétique.
Peut-on imaginer conduire une voiture sans disposer d'un compteur de vitesse ? Non. La logique est la même dans le logement, où la mesure des consommations énergétiques par type d'équipement constitue un premier élément de sensibilisation des occupants. En apportant cette information au plus près de l'utilisateur, la domotiquefait prendre conscience de l'impact énergétique des fonctions et équipements du bâtiment. Elle permet ainsi, grâce au suivi de sa consommation d'énergie, de faire des économies au jour le jour, et par poste : chauffage, eau chaude, éclairage, appareils en veille, prises de courant, etc.
Pour piloter l'installation, l'offre domotique s'articule autour de deux solutions :
Pour piloter l'installation, l'offre domotique s'articule autour de deux solutions :
- Les gestionnaires d'énergie : le contrôle de la consommation d'énergie s'effectue le plus souvent par l'intermédiaire de ces écrans rétro-éclairés. La plupart d'entre eux intègrent une indication de la consommation totale (en kWh et en euros) pour faciliter le suivi des consommations.
- Le télérelevé des consommations : il s'effectue grâce à un logiciel spécifique qui recueille les données fournies par le compteur communicant. Les occupants peuvent recevoir ces informations sur un ordinateur connecté à Internet, un téléphone portable ou une tablette, localement ou à distance. Ils savent ainsi, en permanence, quel que soit l'endroit où ils se trouvent, l'énergie qu'ils sont en train de consommer. S'ils s'aperçoivent d'une augmentation soudaine de leurs consommations, en période de grand froid par exemple, ils peuvent immédiatement rectifier le tir, en programmant une température légèrement inférieure, par exemple.
Quels avantages au quotidien ?
Les études ont montré que le simple affichage des consommations par poste, en temps réel, induit une réduction immédiate des consommations, par la modification des comportements qu'il entraîne. Le détail des consommations permet en outre d'identifier les postes de travaux à réaliser pour obtenir des économies d'énergie et améliorer son confort. Enfin, l'analyse des consommations constitue le moyen idéal de mettre en lumière lessurconsommations éventuelles d'appareils et de procéder à leur remplacement par des équipements moins énergivores, le cas échéant.
Combien consomme votre habitat ?En France, comme dans tous les pays économiquement fortement développés, l'habitat figure dans le peloton de tête des postes de consommation et de pollution.
- 42 % de l'énergie totale en France est consommée par l'habitat (1).
- 1 800 € sont dépensés par an en moyenne par un ménage pour l'énergie de son logement (2).
- 25 % des émissions de gaz à effet de serre sont produites en France par les habitations (1).
- 79 % des foyers souhaitent réduire leur facture énergétique (3).
Par où votre énergie s'enfuit-elle ?
Pour réduire la consommation d'énergie de votre habitation, une parfaite étanchéité à l'air est un préalable indispensable. Il faut ensuite repérer par où la chaleur (ou la fraîcheur l'été) s'enfuit. En voici la répartition moyenne pour un pavillon individuel.(4)
- 20 à 25 % de l'air renouvelé et des fuites
- 20 à 25 % des murs
- 25 à 30 % du toit
- 5 à 10 % des ponts thermiques (pertes de chaleur aux points de jonction)
- 10 à 15 % des fenêtres
(1) Sources : Ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et des Logements.
(2) Bilan énergétique de la France pour 2013, Commissariat général au développement durable, juillet 2014.
(3) Enquête barométrique 2013 de la SOFRES pour l'ADEME « Équipements et comportements des ménages vis-à-vis de la maîtrise de l'énergie dans leurs logements».
(4) ADEME (pour une maison individuelle non isolée).
- 42 % de l'énergie totale en France est consommée par l'habitat (1).
- 1 800 € sont dépensés par an en moyenne par un ménage pour l'énergie de son logement (2).
- 25 % des émissions de gaz à effet de serre sont produites en France par les habitations (1).
- 79 % des foyers souhaitent réduire leur facture énergétique (3).
Par où votre énergie s'enfuit-elle ?
Pour réduire la consommation d'énergie de votre habitation, une parfaite étanchéité à l'air est un préalable indispensable. Il faut ensuite repérer par où la chaleur (ou la fraîcheur l'été) s'enfuit. En voici la répartition moyenne pour un pavillon individuel.(4)
- 20 à 25 % de l'air renouvelé et des fuites
- 20 à 25 % des murs
- 25 à 30 % du toit
- 5 à 10 % des ponts thermiques (pertes de chaleur aux points de jonction)
- 10 à 15 % des fenêtres
(1) Sources : Ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et des Logements.
(2) Bilan énergétique de la France pour 2013, Commissariat général au développement durable, juillet 2014.
(3) Enquête barométrique 2013 de la SOFRES pour l'ADEME « Équipements et comportements des ménages vis-à-vis de la maîtrise de l'énergie dans leurs logements».
(4) ADEME (pour une maison individuelle non isolée).
Exigences réglementaires pour la rénovation énergétique des batiments
La réglementation thermique des bâtiments existants s’applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires existants, à l’occasion de travaux de rénovation prévus par le maître d’ouvrage.
Elle repose sur les articles L. 111-10 et R.131-25 à R.131-28 du Code de la construction et de l’habitation ainsi que sur leurs arrêtés d’application.
L’objectif général de cette réglementation est d’assurer une amélioration significative de la performance énergétique d’un bâtiment existant lorsqu’un maître d’ouvrage entreprend des travaux susceptibles d’apporter une telle amélioration.
Les mesures réglementaires sont différentes selon l’importance des travaux entrepris par le maître d’ouvrage :
- Pour les rénovation très lourdes de bâtiments de plus de 1000 m², achevés après 1948, la réglementation définit un objectif de performance globale pour le bâtiment rénové.
Ces bâtiments doivent aussi faire l’objet d’une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie préalablement au dépôt de la demande de permis de construire.
Ce premier volet de la RT est applicable (en France métropolitaine) pour les permis de construire déposés après le 31 mars 2008.
Voir les chapitres « RT existant globale » et « Etudes de faisabilité dans l’existant »
- Pour tous les autres cas de rénovation, la réglementation définit une performance minimale pour l’élément remplacé ou installé. Ce second volet de la RT est applicable (en France métropolitaine) pour les marchés ou les devis acceptés à partir du 1er novembre 2007.
Voir le chapitre « RT existant par élément »
- Texte de référence
Décret n° 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique.
- Publication
3 mars 2014 - BÂTIMENT ET VILLE DURABLES
Sommaire :
Chapitre I : La RT existant par élément
13 janvier 2010 (mis à jour le 12 mars 2014)
- Date d’application
Ces dispositions sont applicables (en France métropolitaine) pour les travaux dont la date d’acceptation des devis ou de passation des marchés, ou à défaut la date d’acquisition des matériels visés, est postérieure au 31 octobre 2007.
- A qui s’applique cette réglementation ?
Les bâtiments existants résidentiels et non-résidentiels sont concernés par ces dispositions, à l’exception de ceux soumis aux mesures concernant les rénovations lourdes. Ces obligations s’appliquent :
- aux bâtiments de moins de 1000 m², quelle que soit l’importance des travaux portant sur la thermique entrepris ;
- aux bâtiments de moins de 1000 m² qui font l’objet de travaux de rénovation plus légers (qui ne reprennent pas l’ensemble des postes susceptibles d’améliorer la performance énergétique).
Elle s’applique également à tous les bâtiments construits avant 1948.
A titre d’illustration, un particulier qui fait remplacer ses fenêtres, installe une chaudière neuve ou entreprend des travaux d’isolation dans son logement, un propriétaire bailleur qui fait réaliser des travaux pour remplacer une chaufferie d’immeuble, un propriétaire de locaux de bureaux qui rénove son installation de ventilation, sont soumis à des obligations dans ce cadre.
- Quelles sont les exigences à respecter ?
Lorsqu’un maître d’ouvrage décide de remplacer/installer un élément d’isolation, un équipement de chauffage, de production d’eau chaude, de refroidissement, de ventilation ou un équipement d’éclairage (ce dernier poste ne concerne que les bâtiments tertiaires), il doit installer des produits de performance supérieure aux caractéristiques minimales mentionnées dans l’arrêté du 3 mai 2007.
Les exigences ont pour ambition de cibler les techniques performantes tout en tenant compte des contraintes de l’occupant, ce qui permettra, en intervenant sur suffisamment d’éléments, d’améliorer significativement la performance énergétique du bâtiment dans son ensemble.
Pour chaque élément susceptible d’être installé ou changé, l’arrêté du 3 mai 2007 donne le critère de performance exigé pour le produit.
- A titre d’exemple
Lorsque des fenêtres sont remplacées, les nouvelles fenêtres doivent, sauf cas particulier précisé dans le texte, présenter une performance minimale qui correspond à un double vitrage à isolation renforcée.
Lorsque les combles perdus d’une maison ou d’un immeuble sont isolés, une résistance thermique minimale R de 4,5 W/m² est exigée, c’est à dire environ 15 à 20 cm d’isolant thermique selon le type de matériau.
D’autres éléments font l’objet de dispositions spécifiques, détaillées dans l’arrêté du 03 mai 2007.
- Textes de référence
Arrêté du 03 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants.
Cet Arrêté défini les exigences de la réglementation thermique « par élément », en application de l’article R.131-28 du Code de la construction et de l’habitation.
- Publications
Guide « Rénover sans se tromper » : l’ADEME et la DGUHC ont élaboré un guide grand public sur la réglementation thermique « par élément », qui présente et explique les exigences réglementaires.
- Communiqués
Communiqué de Presse du 06 novembre 2007 : « Application des premières mesures réglementaires concernant les bâtiments existants pour faire baisser la facture de chauffage des français et lutter contre l’effet de serre ».
Communiqué de Presse du 07 novembre 2007 sur la résistance thermique des produits de construction, pour l’application de l’arrêté du 03 mai 2007.
- Outils de formation
Diaporama de présentation de la RT existant par élément (explication de texte)
- Date d’application
Ces dispositions sont applicables (en France métropolitaine) pour les travaux dont la date d’acceptation des devis ou de passation des marchés, ou à défaut la date d’acquisition des matériels visés, est postérieure au 31 octobre 2007.
- A qui s’applique cette réglementation ?
Les bâtiments existants résidentiels et non-résidentiels sont concernés par ces dispositions, à l’exception de ceux soumis aux mesures concernant les rénovations lourdes. Ces obligations s’appliquent :
- aux bâtiments de moins de 1000 m², quelle que soit l’importance des travaux portant sur la thermique entrepris ;
- aux bâtiments de moins de 1000 m² qui font l’objet de travaux de rénovation plus légers (qui ne reprennent pas l’ensemble des postes susceptibles d’améliorer la performance énergétique).
Elle s’applique également à tous les bâtiments construits avant 1948.
A titre d’illustration, un particulier qui fait remplacer ses fenêtres, installe une chaudière neuve ou entreprend des travaux d’isolation dans son logement, un propriétaire bailleur qui fait réaliser des travaux pour remplacer une chaufferie d’immeuble, un propriétaire de locaux de bureaux qui rénove son installation de ventilation, sont soumis à des obligations dans ce cadre.
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- Quelles sont les exigences à respecter ?
Lorsqu’un maître d’ouvrage décide de remplacer/installer un élément d’isolation, un équipement de chauffage, de production d’eau chaude, de refroidissement, de ventilation ou un équipement d’éclairage (ce dernier poste ne concerne que les bâtiments tertiaires), il doit installer des produits de performance supérieure aux caractéristiques minimales mentionnées dans l’arrêté du 3 mai 2007.
Les exigences ont pour ambition de cibler les techniques performantes tout en tenant compte des contraintes de l’occupant, ce qui permettra, en intervenant sur suffisamment d’éléments, d’améliorer significativement la performance énergétique du bâtiment dans son ensemble.
Pour chaque élément susceptible d’être installé ou changé, l’arrêté du 3 mai 2007 donne le critère de performance exigé pour le produit.
- A titre d’exemple
Lorsque des fenêtres sont remplacées, les nouvelles fenêtres doivent, sauf cas particulier précisé dans le texte, présenter une performance minimale qui correspond à un double vitrage à isolation renforcée.
Lorsque les combles perdus d’une maison ou d’un immeuble sont isolés, une résistance thermique minimale R de 4,5 W/m² est exigée, c’est à dire environ 15 à 20 cm d’isolant thermique selon le type de matériau.
D’autres éléments font l’objet de dispositions spécifiques, détaillées dans l’arrêté du 03 mai 2007.
- Textes de référence
Arrêté du 03 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants.
Cet Arrêté défini les exigences de la réglementation thermique « par élément », en application de l’article R.131-28 du Code de la construction et de l’habitation.
- Publications
Guide « Rénover sans se tromper » : l’ADEME et la DGUHC ont élaboré un guide grand public sur la réglementation thermique « par élément », qui présente et explique les exigences réglementaires.
- Communiqués
Communiqué de Presse du 06 novembre 2007 : « Application des premières mesures réglementaires concernant les bâtiments existants pour faire baisser la facture de chauffage des français et lutter contre l’effet de serre ».
Communiqué de Presse du 07 novembre 2007 sur la résistance thermique des produits de construction, pour l’application de l’arrêté du 03 mai 2007.
- Outils de formation
Diaporama de présentation de la RT existant par élément (explication de texte)
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