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LÉGISLATION-ENTRAIDE-CONVIVIALITÉ

mardi 19 juillet 2016

L'agriculture se développe dans la capitale

L'agriculture se développe dans la capitale avec des vignes, des potagers, des vergers, des ruches, des poulaillers... Découvrez la ferme de Paris dans le bois de Vincennes et la ferme mobile une fois par mois dans un espace vert de la capitale.

Des fermes dans Paris

Les petits élevages en ville sont des opportunités pour l’environnement, le tissus social et la pédagogie. Ils permettent de développer l’éco-pâturage, de recycler les déchets organiques, de fertiliser les cultures. Ils encouragent la participation citoyenne et offrent un support pédagogiques stimulant pour l’éducation à l’environnement.
La Mairie de Paris soutient le développement de fermes pédagogiques urbaines dans les espaces verts et les jardins, de poulaillers participatifs et d’opérations « ferme hors les murs » présentant les différents types d’élevage adaptés à la ville.  

La ferme mobile

Brebis, lapins, poules et canards... La Ferme de Paris vient à la rencontre des Parisiens dans les espaces verts de la capitale. Chaque mois, elle déploie dans un arrondissement différent, les samedis ou les mercredis une petite ferme pédagogique : la Ferme mobile. Le public pourra y découvrir des brebis, des lapins, des poules et des canards mais aussi des aménagements adaptés à l’élevage en ville.
Le samedi, le grand public pourra s’initier à l’agriculture urbaine auprès des agents de la Ferme de Paris présents sur place pour répondre aux questions. Le mercredi, une découverte des animaux de la ferme sera proposée aux enfants des centres de loisirs.
Consulter le calendrier pour connaitre les dates de déploiement

Animaux de ferme, abeilles...

Les ruches

Il semblerait que nos amies les abeilles deviennent citadines : les ruchers sont de plus en plus nombreux dans les jardins de Paris. Saviez-vous que Paris compte près de 600 ruches ?

La ville, un refuge pour les abeilles

En ville, les températures plus clémentes, la diversité des plantations, les méthodes de culture sans engrais et sans pesticides, la multiplication des espaces verts, les plantations sur les terrasses, bords de fenêtres et cours séduisent les abeilles.
Dans les jardins, les floraisons s’étalent du printemps à l’automne et les abeilles ont de quoi butiner une bonne partie de l’année. Une abeille butine 700 fleurs par jour dans un périmètre de trois kilomètres autour de la ruche. La plupart des végétaux ne peuvent se féconder sans le butinage des abeilles.
Leur rôle est indispensable dans la nature. La présence des abeilles est un signe de bonne santé de notre environnement et leur préservation c’est aussi sauver la planète. 

Les ruchers implantés sur le domaine public


Comment implanter une ruche à Paris?

Si vous avez un espace suffisamment grand, (il faut prévoir au moins un mètre autour de la ruche), et que vous décidez d'y implanter une ruche, il est indispensable de demander conseil à un syndicat ou association d'apiculteurs qui vous guidera dans vos démarches. Une ruche demande des soins précis tout au long de l'année et il est indispensable d'en connaître le fonctionnement. Cela impose des contraintes d'implantation et de gestion. Au même titre que les animaux domestiques les abeilles dépendent d'une règlementation agricole et les ruches doivent être déclarées et immatriculées auprès des services vétérinaires.
Renseignez-vous auprès de la » Société centrale d'apiculture de Paris où du » Syndicat d'apiculture (UNAF).
La déclaration annuelle des ruches redevient obligatoire en 2010
Le recensement apicole annuel, qui avait été institué en 1980 puis remplacé en 2006 par une simple déclaration en cas de modification notable des ruchers, devient à nouveau obligatoire. Depuis le 1er janvier 2010, les apiculteurs doivent obligatoirement faire la déclaration de leur rucher chaque année, et ce dès la première ruche.
Le nouveau formulaire de déclaration de rucher est disponible sur le » site Internet de la préfecture de police . Il doit être adressé à la direction départementale des services vétérinaires de Paris pour les installations parisiennes.
La déclaration doit être fournie dans un délai d'un mois après l'installation ou la prise de possession des ruches et doit être renouvelée chaque année.

Que fait la Ville pour protéger les abeilles?

Les jardiniers municipaux participent au bien être des abeilles en favorisant les plantations riches en pollen et en nectar autour des ruches. Les abeilles sont domestiquées par l'homme depuis très longtemps et leur survie est totalement liée à nos actions. Elles ont un rôle essentiel et notre vie est étroitement liée à la leur. Elles contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces,et ont ainsi un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. Or,elles connaissent aujourd’hui un taux de mortalité annuel de 30%."

Comment préserver les abeilles et autres insectes pollinisateurs?

Il n'y a pas que l'abeille qui pollinise les fleurs. Les bourdons,syrphes,papillons...contribuent aussi à ce travail. Pour préserver ces précieux insectes plantez ou semez vos cours, balcons, terrasses, bords de fenêtres, toitures avec des plantes à fleurs. Proscrire tout produit sanitaire. Les engrais ne sont pas nécessaires pour les plantes d'ornementation. Accepter la faune naturelle nécessaire au cycle de vie des plantes.

Les poulaillers

Les poules c'est sympa, écologique, ça mange tout vos déchets de cuisine, et ça pond des oeufs ! Du coup les belles sont bienvenues en ville et s'installent dans les jardins partagés et certains espaces verts parisiens.

Où voir des poules à Paris?

La ferme de Paris

Située dans le bois de Vincennes, la Ferme de Paris est une exploitation de 5 hectares, gérée dans le respect de l’environnement. 
Ferme de Paris
1, route du Pesage - Bois de Vincennes
75012 PARIS
  • Maisons-Alfort Stade
  • 44101 - PLACE MONGOLFIER (SAINT MAURICE)

Des brebis pour tondre les pelouses

Depuis quelques temps on peut apercevoir en pleine ville des brebis (d'Ouessant) qui entretiennent les pelouses. Ayant à cœur de préserver ses espaces verts naturels et de renouer le lien entre la nature et les habitants du quartier, il était tout naturel d’introduire un moyen écologique pour l’entretien de ces espaces. C'est ainsi que l'’éco-pâturage s'est installé dans les jardins parisiens. Pendant les mois d'hiver, les brebis sont hébergées à la Ferme de Paris.

Des chevaux pour travailler au bois de Vincennes

Rapido, Baronne et Idéal sont trois chevaux ardennais employés depuis 1998 pour effectuer des travaux d’entretien dans le bois de Vincennes. Le retour du cheval en ville c’est un peu de nature lancée à la conquête du milieu urbain. Vers la fin des années 80, la reconquête des anciens terrains militaires situés au cœur du bois de Vincennes, les importants reboisements qui l’ont accompagnée, la fermeture de la moitié des voies circulées, leur transformation en chemin de promenade et la montée en puissance des préoccupations environnementales ont suscité une réflexion approfondie de la ville de Paris sur une gestion plus durable du bois.
C’est dans ce contexte que l’atelier des chevaux de trait du bois de Vincennes fut créé en 1998.
L'atelier est composé de 3 chevaux menés par 5 agents.
Les taches principales effectuées par cet atelier sont :
  • L’abattage et le transport de bois de chauffage et de grumes.
  • Le transport de déchets verts : feuilles, copeaux, résidus de taille, branchages …
  • L’épandage de broyat dans les cuvettes d’arrosage d’arbres et sur des zones d’arbustes.
  • Le hersage de pistes cavalières
  • L’arrosage d’arbres et de massif d’arbustes.

Vergers, vignes, potagers urbains

Des vergers dans les écoles

Des vergers pédagogiques vont être installés dans les écoles disposant de suffisamment de place et d'ensoleillement pour que les arbres puissent fructifier. Une belle façon de faire découvrir aux jeunes citadins comment poussent les fruits des étalages des supermarchés. Ils auront aussi le plaisir, rare en ville, de goûter pommes, poires et prunes cultivées par leurs soins !
Les vergers dans les écoles seront à la fois des lieux d’apprentissage et d’initiation, de sauvegarde d’anciennes variétés, de sensibilisation à l’environnement, à la biodiversité et aux questions d’alimentation. Ils seront entretenus de manière écologique et sans traitement chimique. Les fruits seront récoltés par les enfants et pourront être dégustés.
Partout où les conditions sont réunies, ( surface de pleine terre disponible, bon ensoleillement, accès facile pour les élèves...) un verger sera proposé. Pour lancer ce programme de création de vergers 6 écoles ont été retenues :
  • L’école élémentaire de la Brèche-aux-Loups (12e) : 7 arbres ;
  • L’école maternelle et élémentaire Maurice-Ocagne (14e) : 20 arbres ;
  • L’école polyvalente des Frères-Voisin (15e) : 5 arbres ;
  • L’école maternelle Serge-Prokofiev (16e) : 12 arbres ;
  • L’école maternelle et élémentaire René-Binet (18e) : 13 arbres ;
  • L’école polyvalente Le Vau, (20e) : 11 arbres.

Un verger dans la cour intérieure de la mairie du 4e

Une douzaine d'arbres fruitiers ont été plantés dans la cour de la mairie du 4eentièrement réaménagée. Les herbes folles poussent entre les pavés et des bancs pour le repos ont été installés pour une petite pause au calme et à l'abri des bruits de la rue. Le verger se compose de 12 arbres (4 pommiers, 4 cerisiers et 4 poiriers) produisant des fruits comestibles qui seront récoltés par les agents de la mairie, par les Parisiens et par les enfants des écoles tout en offrant une belle floraison au printemps. Ces citadins peuvent ainsi observer les différentes étapes de la pousse et de la fructification et participer à des séances de dégustation et de sensibilisation au goût.

Les vignes parisiennes

Actuellement, on compte 132 vignes en Île-de-France dont une dizaine à Paris. Découvrez les cinq principales vignes entretenues par la Ville de Paris...  

Les jardins partagés

Le jardin partagé est un espace vert cultivé et animé par les habitants. C'est un lieu de vie ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre générations et entre cultures. Géré par des riverains regroupés en association, il facilite les relations entre les différents lieux de vie de l'arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux…

Des cultures sur les murs et les toitures

Une ambition agraire et végétale 

En 2020, Paris comptera 100 hectares de toits, murs et façades végétalisés dont un tiers sera consacré à la production de fruits et légumes. Telle est notre belle ambition pour cette mandature.
Cette ambition est tout autant environnementale, économique et sociale. Les bienfaits environnementaux de la végétalisation des bâtiments sont connus: rétention des eaux pluviales, développement de la biodiversité, régulation de la température ambiante et lutte contre le phénomène d’îlots de chaleur urbain comme amélioration de la qualité de l’air. 

Un atout pour Paris

La végétalisation est un atout pour les bâtiments et leurs occupants. Elle contribue à la fois à l’amélioration de l’isolation et de l’inertie thermique, à l’isolation phonique et à la protection de l’étanchéité des toitures. L’immeuble végétalisé peut aussi être source de production avec des projets d’agriculture urbaine. La végétalisation du bâti contribue également à renforcer le lien social dont nos villes ont tant besoin.

Les défis de la végétalisation du bâti

Pour créer 100 hectares sur les murs et les toits parisiens à l’horizon 2020, deux stratégies complémentaires sont utilisées :
- un vaste programme de végétalisation du domaine municipal ;
- un panel de mesures d’accompagnement des partenaires publics et privés pour les inciter à végétaliser leurs bâtiments à travers une charte de végétalisation.
Des toits et des murs végétalisés sont autant de défis à relever dans la mesure où la végétalisation :
- modifie l’esthétique de l’architecture parisienne
- répond à des normes techniques rigoureuses
- entraîne un surcoût pour les constructeurs à court terme
- contraint l’installation et l’entretien en devant s’adapter aux cahiers des charges des gestionnaires

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