Introduction

Ce blog est construit par L'Amicale Alésia 10, mais ne lui est pas réservé. Les contenus que nous publions peuvent utiles à tous les locataires. les dossiers ouvert (étiquettes) sont d’intérêt général, surtout les législatifs. vous pouvez nous contacter, pour toute question, y compris non ouverte, nous ouvrirons un dossier pour vous aider.
cordialement le webmaster.


LÉGISLATION-ENTRAIDE-CONVIVIALITÉ

mardi 5 juillet 2016

Se loger en voyage, locations saisonnières

Se loger en voyage, locations saisonnières - 09/06/2016

Location saisonnière

L'information préalable du locataire
Le contrat
Arrhes & acomptes
La caution ou dépôt de garantie
Le prix
La commission
Les obligations du locataire
L’assurance
En cas de litiges



L'information préalable du locataire
Prélablement à la signature du contrat, le loueur a obligation, qu’il soit professionnel ou non, de remettre au preneur éventuel un document sur lequel figurent :
les coordonnées du propriétaire et de l'agence ;
un descriptif très complet des lieux loués (y compris sa situation   géographique).
Le contrat
Il faut exiger un contrat écrit précisant tous les éléments de la location : prix, descriptif, conditions, etc. Ces informations serviront de référence en cas de litige.
A noter

Il arrive que les particuliers isolés qui louent saisonnièrement à l’aide de petites annonces ne formalisent pas l’accord par contrat. Un simple échange de lettres peut tenir lieu de contrat, mais les dispositions de l'arrêté du 16 mai 1967 (remise d’un état descriptif préalable) leur sont applicables.
Arrhes & acomptes
Les arrhes
Elles n'engagent pas définitivement le locataire ni le loueur. Elles peuvent néanmoins être conservées par le loueur, en cas d'annulation par le locataire.
En revanche, elles doivent être restituées au double par le loueur qui renonce à la location (art 1590 du code civil).
A noter : “Sauf stipulation contraire du contrat, les sommes versées d'avance sont des arrhes” (art. L114-1, 4è alinéa du code de la consommation).
L'acompte
Lorsque les sommes versées ont été expressément stipulées comme un acompte par le contrat de location, cet acompte engage définitivement le loueur et le locataire. Ce dernier peut être obligé de verser la totalité du loyer en cas d'annulation.
En cas de contestation devant la juridiction civile, le locataire ne peut être dispensé de payer la totalité de la location que s'il démontre qu'il a été contraint de résilier pour cas de force majeure.
Si l'annulation vient du loueur, le locataire pourra obtenir, devant la juridiction civile, une indemnisation pour le préjudice moral (vacances gâchées) ou financier (débours supplémentaires) qui en résulterait.
La caution ou dépôt de garantie
Son montant  et les modalités de son versement ne sont pas réglementés.
le montant est négociable et  ne devrait pas excéder le montant du loyer.
 Le contrat précise le délai de remboursement de la caution.
A noter

Le bailleur a parfaitement le droit d'encaisser le chèque qui lui aura été remis à titre de caution
Le prix
Il est librement fixé par le bailleur.
A noter

Certains font varier le montant en fonction du nombre d'occupants. Si rien ne justifie une telle pratique, rien ne l’interdit non plus, car le prix n'est pas la contrepartie d'un service rendu, mais de la mise à disposition d'un logement.
La commission
Lorsqu’un agent immobilier est intervenu dans la transaction, il est en droit de percevoir une commission.
Le montant n'est pas réglementé, mais il doit satisfaire aux règles de publicité des prix.

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Quelques conseils
Les obligations du locataire
Le locataire doit se conduire "en bon père de famille", répondre des dégradations qui surviennent au cours du séjour, sauf celles résultant d'une usure anormale ou d'un vice de l’équipement.
L’assurance
Votre assurance "habitation" contient une clause "responsabilité civile" qui doit couvrir votre responsabilité en cas de problème pendant votre location.


Avant de partir, vérifiez votre contrat et il n’est pas inutile d’en emmener un double avec vous afin d’avoir tous les renseignements nécessaires. Vérifiez que vous êtes bien assuré contre les risques dont vous seriez présumé responsable (incendie, dégât des eaux…).
En cas de litiges
La location non conforme au descriptif constitue le cas le plus fréquent de différend entre le locataire et le loueur.
En cas de non-conformité flagrante, vous pouvez porter plainte auprès du Procureur de la République ou saisir la direction départementale de la protection des populations (DDPP)du lieu de votre séjour.
Avant d'entreprendre une action judiciaire, n'hésitez pas à saisir une association de consommateurs locale et à faire intervenir, le cas échéant, l'Office du Tourisme qui vous a mis en relation avec le loueur, ou bien le syndicat professionnel auquel adhère éventuellement le loueur ou son représentant.
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Pour en savoir plus

Dans un premier temps, une démarche « amiable » auprès du professionnel (ou du loueur pour une location saisonnière) est à privilégier (conservez une copie de votre réclamation) ;
Dans un second temps, d’autres démarches amiables ou judiciaires sont possibles : consulter la Fiche pratique "Litiges de consommation courante".
→ Les associations de consommateurs de votre département peuvent aider à trouver un règlement amiable avec le professionnel.
Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous de la préfecture de votre département, plus précisément de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) .
Télécharger la fiche pratique
Fiche pratique - Location saisonnière - application/pdf - 319.36 Ko - 09/06/2016



Litiges de consommation courante - 07/05/2015


Les litiges de consommation courante touchent tous les secteurs exemple, des travaux de réparation sur un véhicule ou une machine à laver qui auraient été mal effectués ou pas terminés, des vêtements qui seraient endommagés lors de leur nettoyage au pressing, etc... Dans toutes ces situations, vous disposez de droits et de voies de recours, amiables et judiciaires.



Réglez votre litige à l’amiable
1. En contactant le professionnel
C’est dans tous les cas la première démarche à effectuer lors d’un litige.
Si cette première démarche ne suffit pas, confirmez votre demande par écrit, en recommandé avec avis de réception, et conservez le double de votre courrier. Ces documents seront utiles pour poursuivre votre action si vous n'obtenez pas satisfaction.
2. En recourant à la médiation
Sachez aussi que dans de nombreux secteurs d'activité (banques, assurances, transports, poste, téléphonie, etc.) vous pouvez recourir au médiateur mis en place dans ces secteurs pour vous aider à trouver une solution à votre litige.
Attention, le recours à un médiateur ne peut intervenir que si votre démarche auprès du professionnel a échoué ou est restée sans réponse (le délai de réponse ne peut généralement excéder deux mois).
3. En joignant une association de consommateurs dans votre ville ou votre département
Les 15 associations de consommateurs nationales agréées sont à votre service pour vous représenter et vous défendre. Elles informent les consommateurs sur leurs droits; elles peuvent aussi vous aider à régler votre litige auprès du commerçant ou du prestataire de service.
4. Le conciliateur de justice
Le conciliateur peut être saisi :
soit directement par une des personnes en litige qui se présente directement devant lui, en dehors de toute procédure judiciaire.
soit par un juge d’instance ou par un juge de proximité.
C’est un bénévole nommé, pour faciliter, en dehors de toute procédure judiciaire, le règlement amiable des litiges opposant notamment un consommateur et un commerçant.
En cas de conciliation, même partielle, un constat d’accord signé par le consommateur, le professionnel et le conciliateur peut être établi. Si cet accord est soumis à l’homologation du juge, celle-ci lui donne force d’un jugement.
5. En procédant à une tentative préalable de conciliation par le juge d'instance
Dans un litige d'ordre privé, si vous préférez éviter de recourir directement à l'assignation de la partie adverse, vous pouvez vous adresser au Greffe du Tribunal d'instance pour lui demander une tentative préalable de conciliation. Le juge du Tribunal assurera lui-même la conciliation ou nommera un conciliateur.
Cette procédure est gratuite, elle ne peut être exercée que pour les litiges ne dépassant pas 10 000 € ou les litiges expressément attribués au tribunal d'instance (crédit à la consommation).


Bon à savoir
En application de l’article L.141-5 du Code de la consommation, le consommateur peut saisir à son choix :
l’une des juridictions territorialement compétentes en vertu du Code de procédure civile (Tribunal du domicile ou du siège social du défendeur, juridiction du lieu de livraison effective de la chose ou du lieu de l’exécution de la prestation de service)
ou la juridiction du lieu où il demeurait au moment de la conclusion du contrat ou de la survenance du fait dommageable.
Saisissez le tribunal, en vous adressant au greffe par simple lettre (un formulaire peut également être retiré au tribunal) ou par demande orale. Indiquez vos coordonnées, les coordonnées du commerçant, la nature du litige et ce que vous souhaitez obtenir.
Vous et la partie adverse serez ensuite convoqués devant le juge ou le conciliateur qui tentera de vous concilier.
S’il y a un accord, un procès-verbal est rédigé par le juge et il a valeur de jugement définitif dont l’exécution forcée peut être demandée à un huissier de justice. Sinon, vous pouvez engager une action judiciaire contentieuse dont certaines sont gratuites.
Réglez votre litige à l’aide de procédures judiciaires simplifiées
La saisine simplifiée est une procédure adaptée au règlement des petits litiges de consommation.
1. La déclaration au greffe
Saisissez le tribunal d’instance ou de proximité de votre demande en remettant ou en adressant une déclaration au greffe qui l’enregistre. Des formulaires Cerfa  « déclaration au greffe de la juridiction de proximité » ou « déclaration au greffe du tribunal d’instance » sont mis à disposition au greffe du tribunal ou téléchargeables. Vous pouvez déposer votre déclaration ou l’adresser par lettre simple.
Un avocat n’est pas nécessaire mais vous pouvez vous faire assister ou représenter.
Cette procédure concerne les litiges de consommation dont le montant n'excède pas 4.000 €.
Le tribunal d’instance a une compétence exclusive en matière :
- de crédit à la consommation
- de crédit immobilier soumis à la réglementation du code consommation
- de bail d’habitation à l’exception du dépôt de garantie n’excédant pas 4.000 €.
2. Les procédures d’injonctions de faire/payer
Vous pouvez également utiliser deux procédures gratuites, pour forcer le professionnel à livrer le bien commandé ou réparer un appareil en panne (injonction de faire) ou encore pour demander le remboursement d’une commande non reçue (injonction de payer).
Le tribunal d’instance est compétent pour les litiges portant sur des sommes inférieures à 10.000 €. Pour les montants inférieurs ou égaux à 4.000 €, c’est le juge de proximité qui est compétent.
Vos litiges transfrontaliers
La procédure européenne de règlement des petits litiges.
Vous avez un litige civil ou commercial avec un professionnel ou un particulier installé dans un autre état membre d' UE (à l’exception du Danemark). Le montant de votre litige n’excède pas 2.000 €. Votre demande doit être adressée en remplissant le formulaire disponible sur le site de l’atlas judiciaire européen à l’adresse :
- http://ec.europa.eu/justice_home/judicialatlascivil/html/index_fr.htm.
Vous pouvez obtenir des informations sur les recours en contactant le centre européen des consommateurs France dont les coordonnées sont les suivantes :
Adresse :
Centre Européen des Consommateurs France
Bahnhofsplatz 3
77 694 Kehl
Allemagne
info@cec-zev.eu
www.europe-consommateurs.eu
0049 7851 991 48 0 ou 0 820 200 999 (0.09cts/min)

Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d'information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer à la réglementation applicable.
Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous d'une direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Télécharger la fiche pratique

Litiges de consommation courante - application/pdf - 240.51 Ko - 22/05/2015

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